La ligature des trompes

COMMENT ÇA MARCHE ?

Les trompes qui véhiculent l’ovocyte vers l’utérus sont dans la plupart des cas bouchées (avec des clips ou des pinces) et quelquefois ligaturées (avec un fil). L’objectif est d’empêcher l’ovocyte de passer de l’ovaire aux trompes, de rencontrer les spermatozoïdes et, ainsi, d’éviter une fécondation. Cette opération empêche d’avoir des enfants mais n’a aucune influence sur l’équilibre hormonal, la libido et le plaisir sexuel.

Cette méthode est dite définitive car il ne sera pas possible d’avoir des enfants sans avoir recours à une opération ou à une technique de Procréation Médicalement Assistée (PMA).

La stérilisation n’amène que très rarement à des complications post-opératoires ou à des effets secondaires.

OÙ LE FAIRE ?

La ligature ou l’obstruction des trompes est réalisée en milieu hospitalier par un·e gynécologue, et uniquement sur une personne majeure. Il est possible qu’un délai de réflexion ou qu’un·des rendez-vous psychologique·s préalable·s soient demandés mais, en Belgique, ce n’est pas obligatoire. Cette opération nécessite une anesthésie, qui peut être générale ou locale. Le mode d’anesthésie dépendra de la technique envisagée et du choix du·de la médecin, en concertation avec la patiente.

DEUX MÉTHODES PRINCIPALES EXISTENT :

• L’obstruction des trompes grâce à la pose d’un implant introduit par voie naturelle dans chaque trompe de Fallope. Cette méthode n’implique ni opération chirurgicale ni anesthésie générale. L’effet contraceptif apparaîtra 3 mois après l’intervention, lorsque les trompes seront totalement bouchées.

• La ligature des trompes nécessite généralement une anesthésie générale et ses effets contraceptifs sont immédiats. Elle peut s’effectuer de 3 façons : en sectionnant la trompe puis en la ligaturant, en utilisant l’électrocoagulation ou en appliquant un clip. La ligature des trompes n’est pas toujours irréversible. En effet, si l’on souhaite ravoir la possibilité de faire des enfants, il est possible de sectionner la partie ligaturée lors d’une nouvelle opération. Toutefois, la réussite de cette intervention n’est pas garantie.

• Il existe également deux autres méthodes, moins courantes : l’hystérectomie (ablation de l’utérus) et la salpingectomie (ablation des trompes de Fallope). Ces deux méthodes sont irréversibles.